top of page

Juin

Le 18 :




Depuis les terres basques

Je découvre Nazim Hikmet

Merci pour vos mots

Merci pour ses lignes

D'amour, de liberté,

De souffrance aussi.

Son chant, sa voix

me touchent autant

que ceux poignants de

Miguel Hernandez

Le totalitarisme

L'enfermement

L'exil, l'humiliation

Ont forgé plus fort

encore l'or

de leur essence

Étudiante je passais

des nuits blanches

perdue vers Alicante,

Aux heures du démon

Je vogue hagarde au hasard

des roses, des scorpions,

des océans et des vagabonds.

Un jour prochain peut-être

À mon tour, je gueulerai.


Le 16 :


Winnicot disait,

À sa manière,

Cruel dilemne : "Comment puis-je le pain manger et garder ?" Si ton corps ignore Le va-et-vient Du avec et du sans Du près et du loin Oui tu as encore besoin Que parfois la vie te regarde Au travers d'yeux pleins D'attention et de bonté.


Le 14 :


Le père serait-il déjà en train de vouloir un fils autrement qu'il n'est ?

Quelle laideur y a-t-il donc dans le nuage et le brouillard ?

Pourquoi invoquer ce pouvoir du vent qu'il n'a pas ?

Ce père se sent-il donc imparfait avec et dans son impuissance ?



Le 08 :


Ni meilleur, ni moins bon,

Ni élu, ni exclu,

Ni ange, ni démon ;

L'amour ne renie point

Créant plutôt le pardon

Par sa Lumière,

Sa douceur,

Entre pères, mères

Frères et sœurs.


Le 07 :


Qui était-il ce bandit

Pour que résonne en lui

Le chagrin de la belle ?

Qu'avait elle en elle

Pour que sous son aile

Il la prenne ?

Peut-être qu'en tous deux

A fait écho l'appel

D'un cœur malheureux ?

La belle s'en est allée

Le bandit seul est resté

Ses larmes ont coulé.

Un cadeau précieux

Ils se sont offert

Pour sortir de l'enfer

La tendresse.

4 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout

Juillet

bottom of page