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Que le temps passe !

Dernière mise à jour : 19 nov. 2022

C’est ce que disent les humains.

Alors que, d’après un proverbe sanskrit, ce sont les humains qui passent.


Septembre, aujourd’hui mois de la rentrée, s’est vu chahuté, bousculé, au fil des calendriers qui se sont succédé.

Malgré son nom, il est maintenant le neuvième, et cela a de quoi bien le perturber. Peut-être même qu’il en est devenu ambivalent ! Au début, il n’était ... qu’un numéro dans la liste. D’autres mois avaient plus de chance. Ils étaient placés sous l’influence d’un dieu, telle une figure à l’aura protectrice. Cela leur permettait d’avoir bonne réputation, d’être prospères, de servir à quelque chose, d’être fructueux en somme.

Notre pauvre Septembre, lui, ne pouvait que s’accrocher à son chiffre et patienter. Bientôt il put s’associer à des instants de paix avec la trêve militaire de l’année. Puis avec encore quelques septennats de patience, il parvint à devenir synonyme de mariage. Septembre en était tout heureux ! D’autant que la population s’étant si longtemps répandue en messes, prières et autres neuvaines, le récompensa enfin avec la naissance de beaux enfants ! Septembre ne put que rendre grâce à ce couple de frères ennemis, Décembre-Janvier, qui dans l’entre-deux de leur chamailleries avait fait germer en une nuit les graines de la vie. Mais voilà, c’était bien trop beau pour pouvoir durer. Le vent se mit à souffler, et de gros nuages à s’amonceler. Les naissances donnant trop de réjouissances, il fallut calmer le jeu. La joie s’éteint petit à petit à force d’allumer les cierges et les bougies que l’on devait consacrer à Notre Dame des Douleurs… qui comme par hasard, en souffrait de sept ! Enfanter, oui, mais plus question de plaisir, ni de douceur. Septembre en fut tout meurtri : adieu la sagesse des cellules ; voici venu l’âge nouveau des conventions et des corporations. L’esprit de Septembre s’assombrit de jour en jour et à l’intérieur de lui, les batailles parlementaires et les tonnerres argumentaires firent de plus en plus rages et ravages. Et arriva une année ce qui devait arriver : notre mois tout révolté et envahi de méchantes pensées se retrouva taché à jamais du souvenir des Septembrisades et autres conflits armés. Attristé et coupable, Septembre dut se rendre à l’évidence. L’ambivalence avait bien trop de conséquences. Il devait impérativement prendre du temps pour se poser, se clarifier, se positionner. Septembre se mit à penser, à réfléchir, à tel point que son cerveau atteint le point d’ébullition. Heureusement une petite voix le rappela à l’ordre : « Forte chaleur en Septembre, à pluie d’Octobre il faut s’attendre ! » Notre mois impétueux et contrasté décida d’aller se mettre au vert et de se rafraîchir. Après tout, ceux qui l’avaient précédé avaient périclité, et qu’eux, il ne ferait sûrement pas mieux. Il s’ensuivit pour lui une nouvelle philosophie : « Que passe le temps, les mois, et les émois ! »


Et voilà... vous en savez un peu plus sur Septembre et sur ce ce qui l'a conduit à cette forme de philosophie. Quelle serait la vôtre ? Et si vous deviez laisser parler un autre mois... Quel serait-il ? Que dirait-il ? Merci de vos partages en commentaires.


Et si cette réflexion sur le temps qui passe suscite une prise de conscience, pour choisir l'approche qui vous semble la plus adaptée afin de l'accueillir en étant accompagné-e, c'est ici : https://www.unechouettehistoire-64.com/prestations-individuelles Dans la joie de vous revoir prochainement !

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